Les
fidèles pourront
à chaque fois
qu'ils se
rendent à
la mosquée,
lire sur un
écriteau apposé
aux portes
des mosquées,
qu'il est
je cite ;
" formellement
interdit de
faire de la
politique
dans la mosquée
" Et à chaque
fois qu'un
frère choqué
parce qu'endurent
les musulmans
à travers
le monde,
se rend auprès
d'un des responsables
de la mosquée
pour lui faire
part de son
amertume,
ne comprenant
pas pourquoi
les problèmes
des musulmans
à travers
le monde ne
sont pas évoqués
lors du prêche
du vendredi
? La réponse
est toujours
la même "
Pas de politique
dans la mosquée
l'islam l'interdit
formellement
" !
Nous
allons à présent
chers frères,
et chères
sœurs, chers
lecteurs et
chères lectrices,
nous rendre
compte combien
cette réponse
et fallacieuse
et combien
ces responsables
sont lâches
et hypocrites
!
En
effet on apprend
entre autres
je cite :
Le tissu de
sa gandoura
est blanc,
presque soyeux.
Son discours
est clair,
presque désolé.
Hassan Hamiti,
imam de la
mosquée El-Irchad,
Aulnay-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis),
profite du
prêche, vendredi
4 novembre,
la prière
sainte des
musulmans,
pour marteler
un message
sur les émeutes
de la nuit
dernière :
"Il faut cesser
la violence,
allez le dire
autour de
vous ! Nous
avons plus
de droit ici
que dans nos
pays d'origine."
Les
violences
en Seine-Saint-Denis
ont souvent
été évoquées
dans les sermons,
au cours de
la grande
prière de
l'Aïd-el-Fitr,
jeudi 3 novembre
au matin ou
lors de la
prière du
vendredi.
Larbi Kechat,
le recteur
de la mosquée
Adda'wa, rue
de Tanger
à Paris, a
parlé de ces
événements
dans son sermon
pour la prière
de l'Aïd :
"J'y ai fait
allusion de
manière superficielle.
J'ai dit aux
fidèles qu'il
fallait chercher
les causes
réelles des
incidents.
J'ai mis en
garde contre
la tentation
de la violence.
J'ai insisté
sur le fait
qu'il ne fallait
pas creuser
davantage
la fracture
sociale. Enfin,
j'ai invité
les parents
à prendre
au sérieux
leur rôle
d'éducateurs
et à bien
encadrer leurs
enfants."
En
Rhône-Alpes,
Azzedine Gaci,
président
(UOIF) du
conseil régional
du culte musulman
(CRCM), rapporte
qu' "un appel
à toutes les
mosquées a
été lancé"
et que "des
consignes
ont été données
aux imams
pour lancer
des appels
au calme".
"Nous avons
appelé les
parents à
ne pas laisser
les enfants
se regrouper
dans les centres
commerciaux
afin d¹éviter
des incidents",
dit-il, tout
en demandant
aux hommes
politiques
"de la retenue,
dans le choix
des mots qui
risquent de
stigmatiser
toute une
population
qui affronte
des situations
dures, parfois
d¹humiliation".
Hamadi Hammami,
le fils de
Cheikh Hammami,
qui dirige
la mosquée
de la rue
Jean-Pierre
Timbaud, à
Paris, plaide
lui aussi
pour un retour
au calme :
"Les gens
sont à fleur
de peau. Ils
ont tendance
à grossir
les faits.
Cette bombe
lacrymogène
jetée dans
la mosquée
est devenue
bientôt une
bombe tout
court dans
les esprits…
L'imam de
notre mosquée
a appelé au
calme. Les
fidèles sont
rentrés chez
eux apaisés."
Je croyais
pourtant que
la politique
était formellement
interdite
par l'islam
au sein de
la mosquée
! Non ! Pas
lorsqu'il
s'agit de
défendre les
intérêts de
la France
et des Français
mon frère
!
|